Janvier 1970 - n° 285

L'auteur a déjà exposé des vues originales sur la dissuasion et la stratégie indirecte dans son essai paru chez Pion en 1967 : L'épée de Damoclès. Il nous a paru intéressant de livrer à nos lecteurs ses réflexions prospectives sur l'avenir de la dissuasion au moment où s'ouvraient les conversations américano-soviétiques d'Helsinki. Les auteurs publiés dans nos colonnes expriment leurs opinions personnelles qui ne reflètent pas nécessairement celles des instances officielles. Lire les premières lignes

  p. 5-16
  p. 17-33

Quelle qu’ait été leur importance dans le passé, les facteurs liés aux « données favorables » qui ont été examinés dans notre premier article (1), ne joueront sans doute plus à l’avenir un rôle décisif dans la croissance de l’économie japonaise. L’explication essentielle paraît être, de plus en plus clairement, le comportement de tout un peuple tendu vers un même but — un nouveau défi — rattraper, voire dépasser en niveau de richesse globale ou individuelle, l’Europe, puis les États-Unis. Lire les premières lignes

  p. 34-57

Georges Scelle déplorait cet « illogisme vivant » : le droit des gens moderne, dans le temps même où il en vient à prohiber la conquête par la force des compétences internationales, continue implicitement d’admettre la conquête par la force des compétences internes. Le droit international, en effet, ne condamne pas la guerre civile : le soulèvement armé n’est illégal que dans l’ordre juridique interne ; l’interdire dans l’ordre international serait même, selon certains, nier le droit des peuples à se déterminer librement, dans l’attente, du moins, d’un hypothétique contrôle de la société internationale sur le jeu des institutions constitutionnelles internes. Des tentatives peuvent, certes, être esquissées par les tierces puissances en faveur de la paix : elles ne conduisent que rarement au but. Lire les premières lignes

  p. 58-71
  p. 72-80
  p. 81-92
  p. 93-105

L'analyse que l'auteur fait ici des dissensions qui affectent les mouvements internationaux d'obédience communiste sera reprise dans un de ses prochains ouvrages consacré à l'étude de la crise mondiale du communisme (à paraître chez Castermann en 1970).

  p. 106-122
  p. 123-128

L'examen du projet de loi de finances pour 1970 a été achevé en première lecture par l’Assemblée nationale vers la fin de novembre et le Sénat en a été immédiatement saisi. Quoique la discussion devant le Parlement doive apporter au projet du gouvernement [de Jacques Chaban-Delmas] * certaines modifications, il est permis de penser que les « grandes masses » de la loi de finances différeront assez peu du texte initial. Lire les premières lignes

  p. 129-134
  p. 135-144

Chroniques

Fin novembre [1969] *, le secret le plus absolu continuait à être gardé de part et d’autre, à Helsinki, autour des conversations préliminaires américano-soviétiques sur la limitation des armements stratégiques. Le gouvernement américain souhaitait aller « le plus loin possible », tellement lui paraît sérieux le risque d’une relance de la course aux armements, à partir de la « percée » technologique concrétisée par les missiles antimissiles et les fusées à têtes multiples. Moscou semble avoir jusqu’à maintenant partagé ce point de vue. Le Kremlin ne pouvait mieux témoigner de l’intérêt qu’il porte à ces discussions qu’en plaçant M. Vassili Kouznetzov à la tête de sa délégation, à la place de M. Vladimir Semenov. Cette nomination pourrait annoncer que, début 1970, les « conversations préliminaires » deviendront une vraie conférence. M. Kouznetzov est, derrière M. Andreev Gromyko, le « n° 2 » de la diplomatie soviétique, M. Semenov en étant le « n° 3 ». Mais M. Semenov n’a pas été l’objet d’une disgrâce. M. Kouznetzov avait été désigné pour représenter l’Union soviétique dans les négociations avec la Chine. La tactique chinoise de « gagner du temps » a incité Moscou à donner la priorité aux négociations d’Helsinki. Lire la suite

  p. 145-151

Ouverture des entretiens préliminaires russo-américains d’Helsinki. Lire la suite

  p. 151-158

Le potentiel aérien militaire japonais Lire la suite

  p. 159-163

La Volksmarine de la République démocratique allemande (RDA) Lire la suite

  p. 164-169

En Afrique du Sud, création de nouveaux bantoustans Lire la suite

  p. 169-173

Bibliographie

André Beauffre : La nature des choses  ; Éditions Plon, 1969 ; 170 pages - Georges Vincent

L’essai que nous livre André Beaufre ne prétend pas être l’œuvre d’un philosophe mais celle d’un homme d’action et d’un penseur militaire qui s’interroge sur la signification de la création, sur son architecture et sa finalité. C’est précisément ce qui en fait l’intérêt. Son propos n’est pas de prouver mais d’affirmer une conviction et d’aider à comprendre pour agir, sinon avec certitude, du moins avec une foi plus ferme, en accord avec le monde tel que la science la plus moderne nous le fait découvrir. Lire la suite

  p. 174-174

Henri Bour et Michèle Aumont : Le troisième âge, prospective de la vie  ; Puf, 1969 ; 140 pages - Jean Némo

Dans notre numéro de janvier 1969, nous rendions compte d’un ouvrage intitulé Vieillissement et longévité dans la société de demain ; il était dû au Docteur Gros, à Georges Guéron et aux deux auteurs du présent livre, qui en est un développement et dont l’avant-propos, faisant suite à une préface d’Yves Pergeaux, Directeur général de la Caisse nationale de retraite des ouvriers du Bâtiment et des Travaux publics, est signé des deux personnalités ci-dessus nommées. Lire la suite

  p. 174-175

Andrew Wilson : La guerre et l’ordinateur  ; Éditions Robert Laffont, 1969 ; 268 pages - Jean Némo

Préfacé par le général Gambiez, ce livre, après un historique des « kriegspiels » dans tous les pays du monde – qui ne signale que par une simple mention la méthode française des « cas concrets » – étudie les « jeux de guerre » actuellement en usage, à la fois sous leur forme théorique et technique et sous leurs aspects pratiques. L’introduction des statistiques et l’utilisation des machines à calculer de plus en plus perfectionnées ont permis de quitter ce que l’auteur appelle le stade de l’amateurisme pour entrer dans celui de l’étude scientifique des phénomènes. Évolution normale qui n’est pas propre aux questions militaires, mais dans laquelle les besoins pressants de la guerre ont fait faire des progrès rapides. Lire la suite

  p. 175-176

Uri Avreny : Israël sans sionisme  ; Éditions du Seuil, 1969 ; 254 pages - Georges Vincent

Uri Avnery, né à Hanovre en 1924, a quitté l’Allemagne avec sa famille en 1933 pour Israël. Membre de l’Irgoun [organisation armée sioniste en Palestine mandataire, née en 1931 d’une scission de la Haganah] à 15 ans, il combat dans les rangs de la Haganah [organisation paramilitaire sioniste créée en 1920 dans le but de défendre les communautés juives en Palestine] durant la guerre de 1948 à la tête d’une section de Tripolitains et de Marocains. Blessé, il est l’un de ceux qui reçurent le titre honorifique de « Renards de Samson ». Lire la suite

  p. 176-176

Robert Taber : La guerre de la puce. Stratégie de la guerre de guérilla  ; Éditions Julliard, 1969 ; 253 pages - Jean Némo

Le titre semble annoncer une œuvre légère, le sous-titre un ouvrage austère. Il s’agit en réalité d’une thèse destinée à prouver que « la guérilla n’a qu’une issue : la révolution, et elle n’a qu’un remède : la paix » ; et l’auteur ajoute : « Certains diront que c’est une capitulation. Dans ce cas, ce serait la capitulation de la force devant la raison, fondée sur la reconnaissance du fait qu’aucun peuple ne peut être maintenu en servitude s’il s’y oppose ». Lire la suite

  p. 176-177

Alexander Werth : Russie : espoirs et craintes  ; Éditions Stock, 1969 ; 328 pages - Jean Némo

Les impressions de l’auteur, qui rapporte les conversations et les observations faites au cours d’un séjour en Russie soviétique en 1967, sont très différentes de celles que tant d’autres écrivains occidentaux ont fait connaître au cours des précédentes années. La Russie est un pays riche, où la population vit dans des conditions de plus en plus satisfaisantes, se rapprochant de celles que nous connaissons dans nos pays de l’Ouest. Un grand souffle patriotique anime l’opinion des hommes de la rue. S’ils ne croient guère à l’avènement prochain d’un paradis terrestre communiste dont les dirigeants, depuis le départ de M. Khrouchtchev, ont renoncé à leur faire miroiter le charme, du moins ont-ils confiance dans l’avenir. Cependant, les intellectuels sont de plus en plus impatients de secouer le joug très lourd d’une bureaucratie toujours tatillonne et multiple. Et tout irait bien si la liberté de pensée était respectée. Lire la suite

  p. 177-177

Jacques Delperrie de Bayac : Histoire de la Milice, 1918-1945  ; Éditions Fayard, 1969 ; 686 pages - Jean Némo

Pour ceux qui n’ont pas vécu la Seconde Guerre mondiale et les tristes années de l’occupation allemande en France, ce livre donnera une impression dans l’ensemble correcte de l’ambiance qui régnait alors dans certaines sphères de notre pays. La progressivité de la déviation par laquelle d’honnêtes combattants des deux guerres se trouvèrent entraînés dans une collaboration de plus en plus étroite avec l’Allemagne, sans perdre cependant leur idéal patriotique, est bien marquée et expliquée de façon fort claire. Le récit des opérations de maintien de l’ordre est fort détaillé ; les exactions et crimes dont se rendirent coupables tant de miliciens forment un dossier fort lourd. La figure de Darnand, ce héros de 1918 et de 1939, domine les faits jusqu’à l’agonie de la Milice en Allemagne et en Italie et le jugement qui le conduisit au peloton d’exécution. Lire la suite

  p. 178-178

David Irving : La fin mystérieuse du Général Sikorski  ; Éditions Robert Laffont, 1969 ; 256 pages - Jean Némo

On doit à l’auteur un des livres les plus saisissants sur la dernière [Seconde] guerre mondiale, La destruction de Dresde, paru chez le même éditeur et dans la même collection. Le présent ouvrage, publié en langue anglaise en 1957, ne décevra pas les lecteurs, bien qu’il soit d’une facture toute différente de celui que nous venons de citer. Le général Sikorski, premier ministre du gouvernement polonais en exil à Londres, était une personnalité remarquable ; il était l’âme de la résistance polonaise contre toutes les tentatives d’annexion qu’elles viennent de l’Allemagne de Hitler ou de la Russie de Staline, et semblait seul capable de s’opposer aux projets de ses deux puissants voisins. Son énergie et son autorité troublaient les relations entre les trois Grands d’alors, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’URSS, pour lesquels la Pologne et plus généralement le sort des pays de l’Est européen était un sujet de désaccord et de marchandage. Or, le 4 juillet 1943, le général Sikorski disparaît dans un accident d’aviation au moment où, revenant du Moyen-Orient, il décollait de Gibraltar. Les causes de l’accident sont suspectes ; qui en est responsable ? Le pilote, un Tchèque servant dans les rangs anglais ou l’un des services spéciaux des belligérants ? L’énigme est encore entière à ce jour. Lire la suite

  p. 178-178

Amiral Adolphe Lepotier : Les derniers torpilleurs  ; Éditions France-Empire, 1969 ; 444 pages - Jean Némo

D’après l’auteur, le « gigantisme » serait le signe avant-coureur de la disparition prochaine d’un type de navires. Ainsi en est-il des torpilleurs qui, à l’origine, au moment de la guerre de Sécession, étaient de petits bâtiments auxquels leur armement devait permettre de s’attaquer victorieusement aux plus grands. Mais le bâtiment de petit tonnage n’a pas de rayon d’action suffisamment étendu pour livrer combat en haute mer ; il doit donc être remplacé par un navire plus important, dont on s’aperçoit vite qu’il doit être encore plus gros pour remplir correctement ses missions ; aux vedettes succèdent les torpilleurs, puis les contre-torpilleurs, puis les escorteurs ; les destroyers sont chargés de lutter contre eux ; l’apparition du missile impose de donner aux navires un tonnage relativement élevé ; l’ère des torpilleurs prend fin, cependant que demeurent, pour des missions précises, mais limitées, les vedettes rapides. Ce qui persiste, c’est « l’esprit torpilleur », c’est-à-dire le courage, l’audace, l’imagination, le dévouement, la conviction que la bataille peut être gagnée à force de décision et de rapidité d’exécution. Lire la suite

  p. 178-179

Éric Muraise : Le livre de l’ange  ; Éditions Julliard, 1969 ; 352 pages - Jean Némo

L’auteur est bien connu de nos lecteurs qui ont pu apprécier la valeur de ses études stratégiques. Mais c’est dans un tout autre domaine que se situe ce nouvel ouvrage, consacré à l’alchimie et plus particulièrement à l’un de ses plus illustres représentants, Nicolas Flamel. La vie de ce dernier donne l’occasion à l’auteur de brosser un large tableau de la vie au Moyen-Âge, dans ses aspects les moins connus et, pour le lecteur d’aujourd’hui, les plus déroutants. L’ouvrage se lit aisément et maintient son lecteur dans une ambiance d’irréalité et de mystère qui ne manque ni de charme, ni d’attrait.

  p. 179-179

Fresnette Pisani-Ferry : Le général Boulanger  ; Éditions Flammarion, 1969 ; 395 pages - Jean Némo

Clemenceau a heureusement d’autres titres de gloire que d’avoir écrit la célèbre épitaphe : « Ci-gît le Général Boulanger, qui mourut comme il vécut : en sous-lieutenant ». Mme Pisani-Ferry la cite cependant à la dernière ligne d’un ouvrage dans lequel elle raconte avec beaucoup de vivacité et d’entrain l’histoire du boulangisme et de son chef. On ne pouvait guère attendre de la petite-nièce de Jules Ferry qu’elle traçât du « brave Général » un portrait flatteur : le héros des années 1885-1889 est d’ailleurs difficile à défendre. Mais on peut aussi juger sévèrement l’attitude des hommes politiques que sa prestance et sa popularité affolaient ; s’il n’était que du vent, ils auraient pu garder plus de calme dans la tempête… On peut aussi se demander, bien qu’il soit vain de vouloir refaire l’histoire, ce qu’il serait advenu si Boulanger avait pris le pouvoir et comment son caractère aurait évolué au contact des responsabilités suprêmes ; l’histoire offre tant d’exemples de chefs qui se révèlent dans la haute fonction à laquelle ils sont appelés qu’il reste permis de penser à une rapide mutation du personnage. Lire la suite

  p. 179-181

Le remplacement remonte à plusieurs siècles en France. Il n’a cependant présenté un intérêt social qu’au XIXe siècle, depuis les lois de 1818 et de 1832 qui abolissaient la conscription jusqu’à la loi de 1872 qui créait l’armée nationale par le service obligatoire et universel. Les formes s’en sont conservées pendant toute cette période, nuancées toutefois de l’exonération que les dispositions législatives du Second Empire avaient rendue possible. Les autorités militaires y ont été hostiles pendant longtemps : les remplaçants étaient en général de pauvres hères et de piètres soldats, une partie notable des appelés – de l’ordre du quart du contingent en moyenne – échappait au service militaire et la formation militaire de la masse des effectifs mobilisables n’était pas assurée. Les classes aisées, dans les villes et dans les campagnes, trouvaient cependant leur avantage dans ce système qui, moyennant finances, exemptait les « mauvais numéros » d’un service long, fastidieux et pénible. On sait quel en fut le résultat en 1870 et à quel point le pays eut à souffrir de cette institution. Lire la suite

  p. 181-181

Lucette Valensi : Le Maghreb avant la prise d’Alger  ; Éditions Flammarion, 1969 ; 144 pages - Jean Némo

Présentée sous format de poche, étayée de quelques documents et complétée par une bonne bibliographie, l’étude de Lucette Valensi est essentiellement basée sur des considérations sociales et économiques. Relativement courte, elle ne peut avoir la prétention d’épuiser le sujet ; elle en donne cependant une connaissance largement suffisante pour l’information et la curiosité d’un public cultivé. La situation du Maghreb, ainsi présentée, est assez nettement différente de celle que l’on peut imaginer d’après des souvenirs scolaires ou des études basées sur des faits politiques ; elle prend plus de consistance. Mais il reste regret table cependant que, dans les limites étroites de ce court volume, l’auteur n’ait pas réservé une plus grande place à la situation du Maghreb dans les relations internationales de l’époque.

  p. 183-183

John et Anne-Marie Hackett : La vie économique en Grande-Bretagne  ; Éditions Armand Colin, 1969 ; 230 pages - Jean Némo

Ce manuel d’enseignement supérieur dépasse largement les seuls besoins des étudiants. La présentation de la vie économique en Grande-Bretagne est faite de façon classique et fort claire. Le texte est accompagné de nombreux tableaux statistiques, dans lesquels on regrettera cependant qu’une place plus large n’ait pas été réservée aux données comparatives permettant de mieux situer l’économie anglaise dans l’économie mondiale. Lire la suite

  p. 183-183

UNESCO : Histoire du développement culturel et scientifique de l’Humanité  ; Éditions Robert Laffont, 1967 ; 720 pages

L’histoire de l’humanité (1), dont le neuvième et dernier volume sortira des presses en janvier, constitue assurément un beau « livre d’étrennes ». La sobre élégance de la reliure, la qualité du papier et de l’impression, la richesse de l’iconographie, donnent à cet ouvrage de base l’aspect d’une collection d’art. Lire la suite

  p. 183-184

Jean Matrat : Mussolini  ; Éditions des Structures Nouvelles, 1969 ; 224 pages - Jean Némo

Bien qu’il ne renouvelle pas le sujet, cet ouvrage constitue une biographie valable de Mussolini, de caractère événementiel, d’une lecture facile et même agréable.

  p. 184-184

Margaret Aston : Panorama du XVe siècle  ; Éditions Flammarion, 1969 ; 216 pages - Jean Némo

Cet ouvrage qui fait partie d’une collection dont nous avons déjà signalé la valeur et l’excellente présentation, offre au lecteur une bonne synthèse de l’évolution de la civilisation à l’époque de la pré-Renaissance.

  p. 184-184

Revue Défense Nationale - Janvier 1970 - n° 285

Revue Défense Nationale - Janvier 1970 - n° 285

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Janvier 1970 - n° 285

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