Ancien officier d’infanterie, Michel Klen a servi dans le renseignement et les langues. Il est titulaire d’un DEA de sociologie politique, d’un doctorat en lettres et sciences humaines et diplômédu Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes. Il enseigne l’anglais dans différentes unités militaires
James Bond, OSS 117, Malotrus… Autant de héros ou d’anti-héros ne révélant qu’une part très limitée de la réalité du monde de l’espionnage. Ces personnages, issus de l’imagination de certains auteurs, restent loin des héros de l’ombre qui, dans le secret, travaillent par patriotisme et abnégation. Lire les premières lignes
Il est de bon ton de dénigrer l’œuvre de Napoléon comme s’il incarnait une France culpabilisante. Or, ce n’est pas le cas et l’Empereur a su à la fois achever la Révolution en consolidant ses acquis et a été un génie de la stratégie militaire. D’où le paradoxe que Napoléon est désormais plus admiré à l’étranger que chez nous. Lire les premières lignes
Le lanceur d’alerte est devenu un acteur apprécié de l’opinion publique en sensibilisant celle-ci sur des risques parfois majeurs. Dans le domaine de la défense, cette question pose une difficulté avec le risque d’une divulgation d’informations sensibles et dont la protection reste nécessaire. Lire les premières lignes
Intellectuel aux compétences diverses, Sergueï Jirnov est un journaliste, politologue, économiste et spécialiste en relations internationales. Ce touche-à-tout possède une spécificité hors du commun : il est le premier et unique ancien espion soviétique à avoir attaqué en justice le Service de renseignements extérieurs (SVR) de la Fédération de Russie pour le refus de lui remettre le diplôme d’espion de l’Institut Andropov du Drapeau rouge du KGB. Poursuivi pour divulgation de secrets d’État dans ses articles, en particulier sur Internet, il a été contraint en 2001 de s’exiler en France où il a obtenu le statut de réfugié. Lire la suite
L’Académie française a vu d’éminents militaires sur ses fauteuils. Mais depuis la disparition du Maréchal Juin (1967) et hormis Michel Serres, ancien bordache (École navale), l’institution militaire n’est plus représentée, ce qui est dommage, alors même que désormais des officiers prennent la plume pour porter une pensée stratégique française. Lire les premières lignes
La date du 19 mars reste polémique et ne permet pas le travail de réconciliation autour de la question algérienne. Celle-ci reste une cicatrice vive en particulier pour les communautés des Pieds-noirs et des Harkis partagés entre des choix impossibles. Les massacres perpétrés aux lendemains du 18 mars 1962 restent indélébiles dans la mémoire nationale. Lire les premières lignes
Docteur d’État en histoire, chercheur au CNRS et professeur à l’université de Paris 3, Marie-Danielle Demélas nous livre un récit très documenté qui tire essentiellement ses sources des archives du Service historique de la Défense (SHD). Le but du document est annoncé dans le prologue : « Ce livre est destiné aux anciens qui ont passé leur jeunesse dans les bataillons parachutistes ; qui leur rappelle les bons et les mauvais jours et les aide à rassembler des souvenirs épars. Il aura aussi rempli son objet s’il permet aux plus jeunes de comprendre les aspects de cette guerre confuse qu’ont vécue leurs aînés ». Lire la suite
Le message de Marc Rousset est fort : nous vivons l’époque de la civilisation individualiste de l’argent, de la civilisation hédoniste matérialiste sans idéal, sans âme, sans courage, sans héroïsme. Le constat est sans appel : le règne de l’argent « transforme toute chose en son équivalent monétaire avec un prix ! ». « De nos jours, les gens connaissent le prix de tout, mais la valeur de rien », remarquait déjà Oscar Wilde. Nous vivons « le monothéisme de l’argent » sous le signe du dollar, « vrai Saint-Esprit plus précieux que du sang », a renchéri Céline. Lire la suite
L’ancien directeur du NIS (National Intelligence Service), le service de renseignement sud-africain, décrit avec précision la longue séquence de négociations menée par le gouvernement blanc d’Afrique du Sud dans le plus grand secret avec Nelson Mandela dans les années précédant la libération du célèbre prisonnier. C’est en effet Niël Barnard qui, au milieu des années 1980, a réussi à faire comprendre au président sud-africain P.W. Botha que la politique d’apartheid était indéfendable à long terme et que des tractations sérieuses devaient être envisagées avec le leader noir emprisonné à Robben Island. Lire la suite
Ce document très fouillé constitue l’une des toutes premières études sur la guerre civile en Syrie. Il repose sur une série d’enquêtes de terrain. Pour les auteurs, les recherches ont consisté à voyager dans les régions hors de contrôle du régime de Damas. Les analystes y ont mené des entretiens, individuellement ou en groupe, ainsi qu’une observation minutieuse des pratiques : organisation des lignes de front, fonctionnement des institutions civiles, interactions sociales, vie économique. Lire la suite
Secrétaire général de l’Union de la presse francophone (UPF), section France, le journaliste et écrivain Gérard Bardy passe au crible les discours de De Gaulle, sa pensée, ses écrits, ses confidences (en particulier à Alain Peyrefitte) sur des sujets fondamentaux qui animent notre société. Les analyses du fondateur de la Ve République formulées il y a plus d’un demi-siècle restent d’une brûlante actualité. Quelles que soient les opinions des commentateurs, tous s’accordent à saluer l’éthique et la rigueur de l’homme du 18 juin. Lire la suite
En avril dernier, cinq EOA (élèves-officiers d'active) féminins de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, accompagnées d’une blessée de guerre, ont entrepris l’ascension du Kilimandjaro. À travers cette expédition, s’exprime l’engagement de la communauté militaire pour soutenir concrètement les hommes et les femmes militaires blessés en opération. Lire les premières lignes
Depuis qu’il a accédé à l’indépendance le 11 août 1960, le Tchad a été ravagé par des affrontements politiques et des guerres civiles à répétition qui ont souvent entraîné l’intervention de la France. Déjà affaibli par des oppositions structurelles majeures (Nord-Sud), le pays a par ailleurs traversé jusqu’à l’an dernier [1995] une longue crise économique qui a accentué ses difficultés internes. Les contradictions de ce vaste territoire (1 284 000 kilomètres carrés) largement désertique sont dues, en grande partie, à l’extraordinaire complexité de la géographie humaine. Dans cette nation enclavée de l’Afrique centrale qui est toujours à la recherche de son unité, la confusion reste en effet entretenue par les dissensions ethniques, les oppositions claniques et les rivalités de personnes toujours tenaces. Lire la suite
L’Afrique du Sud dispose d’un potentiel scientifique et technologique très important lui conférant une place à part sur le continent africain. Le nucléaire – désormais civil – mais aussi l’industrie d’armement constituent des atouts qui restent solides et répondent aux nouvelles ambitions de Pretoria. Lire les premières lignes
La question du drapeau a retrouvé sa symbolique après les attentats de novembre 2015. Repère désuet ou fédérateur, le drapeau français est la résultante d’une histoire qu’il convient de se réapproprier pour mieux en comprendre les enjeux mais aussi sa modernité, dans le débat sur l’identité nationale. Lire les premières lignes
Désinformer l’adversaire est un mode d’action aussi ancien que la guerre elle-même et constitue encore aujourd’hui une priorité, d’autant plus que les réseaux sociaux contribuent désormais à multiplier les relais d’information et de désinformation. Lire les premières lignes
L’Afrique du Sud a connu de profonds changements depuis la fin de l’Apartheid et la présidence de Nelson Mandela. Toutefois, la situation actuelle est difficile et témoigne de certains blocages au plus haut niveau de l’État. Lire les premières lignes
Parmi les livres - Claude Le Borgne, une aventure humaine (T 689)
- Michel Klen - 5 pagesLe général Le Borgne a été et reste un acteur essentiel de la pensée militaire, à travers une longue expérience acquise au fil des années et s’appuyant sur une réflexion permanente sur la Guerre en évitant les clichés et les propos de stratégiste de salon. Bel exemple d’humanisme et d’action avec un esprit aguerri et critique sachant manier avec élégance l’humour et la modestie.
Les prises d’otages deviennent des pratiques courantes dans les conflits actuels, obligeant les États concernés à trouver de nouveaux modes d’action pour répondre à des événements très anxiogènes et pouvant tourner très vite au drame. Lire les premières lignes
Après l’élimination d’Oussama Ben Laden dans la nuit du 1er au 2 mai 2011 et la neutralisation des cadres les plus éminents d’Al-Qaïda, la menace « djihadiste » reste présente. Les ambitions planétaires de l’hydre terroriste sont demeurées intactes, même si l’organisation a été contrainte de changer son mode opératoire. Elle s’est restructurée, décentralisée et n’a pas faibli. Al-Qaïda a même secrété de multiples métastases (Boko Haram, Ansar Al-Charia, Jabhat Al-Nusra, Daesch…) qui se sont lancées à l’assaut de nouveaux territoires en Afrique du Nord, au Sahel, en Syrie, en Irak, au Nigeria et dans la péninsule Arabique. Lire la suite
La prise d’otages est une constante dans l’histoire avec des objectifs qui ont évolué, en partant d’un gage donné par un vaincu au vainqueur à un mode opératoire à visée financière et politique. L’emploi de la violence contre les otages a, lui aussi, évolué pour atteindre un degré sans précédent aujourd’hui avec une volonté manifeste de terroriser les victimes. Lire les premières lignes
Les prises d’otages constituent des séquences de chantage violent. Leur traitement exceptionnel par les médias transforme ces événements douloureux en un enjeu politique considérable. Dans cette mécanique anxiogène, une stratégie du bluff est menée lors des négociations entre les autorités d’un État démocratique et une organisation terroriste qui a enlevé des citoyens dans le but d’obtenir des contreparties (rançon, armes, libération de prisonniers ou autres concessions de grande ampleur). Lire la suite
La stratégie du bluff a connu ses lettres de noblesse pendant la guerre froide. Elle s’est même apparentée à une véritable guerre chaude entre les deux blocs antagonistes qui se défiaient des deux côtés du rideau de fer. Durant près d’un demi-siècle, les deux superpuissances ont ainsi alimenté des séquences de désinformation et d’intoxication pour entretenir un équilibre de la terreur. Pour ce faire, les protagonistes de ce jeu géopolitico-militaire ont organisé des mises en scène retentissantes (défilés de matériels, déclarations tonitruantes…) et ont souvent « gonflé » délibérément leurs moyens respectifs. Dans ce face-à-face angoissant entre les deux grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l’Union soviétique se sont livrés à des parties de poker menteur qui ont failli, à plusieurs reprises, ébranler l’échiquier politique de la planète. Lire la suite
Une séquence de bluff nécessite souvent une judicieuse mise en scène pour berner un adversaire. Le parfait bluffeur doit donc posséder les qualités d’un bon comédien. L’aptitude à mettre en pratique cet art de flouer un ennemi sur le terrain a notamment été mise en relief par l’armée française pendant la guerre d’Algérie. C’est le Groupe de renseignement et d’exploitation (GRE), organisme secret chargé de la collecte du renseignement et de l’organisation des actions d’infiltration, qui a réalisé les ruses de guerre les plus marquantes. Dans ce chapitre digne d’un thriller de Gérard de Villiers, le coup de bluff de l’opération KLJ27 (1) reste un modèle du genre. Lire la suite
Dans une partie de poker, le bluff est omniprésent. Cette action insidieuse consiste à désinformer en permanence les autres participants pour les persuader que l’on dispose d’une meilleure donne qu’en réalité. Dans ce jeu subtil où l’imagination reste sans limites, il s’agit de faire croire à une situation qui n’existe pas. Cette méthode de mise en scène est employée depuis la nuit des temps dans les affrontements militaires. Par une série de montages de vrais faux événements, ce stratagème vise à déstabiliser un adversaire et donc à l’entraîner à prendre des mesures contraires à ses intérêts. C’est l’un des ingrédients essentiels de la surprise stratégique, ce paramètre fondamental qui permet de retourner des conjonctures délicates. Lire la suite
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