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Qu’est-ce donc que cette affaire d'Ifni qui, en ces derniers jours de novembre, a soudain défrayé la grande information ? Et comment la question se pose-t-elle sur les plans historique, diplomatique et politique ? Il s'agit d'une enclave espagnole sur la côte atlantique du Maroc méridional, entre les bassins du Sous et du Drâ. Sa superficie est d'environ 1 700 kilomètres carrés, sa population d'environ 50 000 habitants, dont 4 000 à 5 000 Européens. Les Espagnols l'ont occupée en avril 1934, aussitôt que venaient de s'achever nos opérations de pacification de l'Anti-Atlas. Mais les origines diplomatiques de la question sont beaucoup plus anciennes. Elles remontent à deux séries de traités : les traités hispano-marocains de Marrakech (28 mai 1767) et de Tétouan (26 avril 1860), puis les traités franco-espagnols de Paris (3 octobre 1904) et de Madrid (27 novembre 1912) relatifs au Maroc.
Qu’entre la conception et l’expression de la pensée et leur traduction dans les faits, il s’écoule souvent de longs délais, c’est chose normale et parfois souhaitable. Il est cependant des domaines où le temps qui passe joue contre ceux qui attendent. Tel est le cas pour l’organisation de la Défense Nationale. Lire les premières lignes
Depuis plusieurs années, l’opinion française tout entière et une grande partie de l’opinion mondiale, s’intéressent au Sahara ; les découvertes récentes d’hydrocarbures sont venues accroître cet intérêt et donner raison à ceux qui, les premiers, ont dit que le Sahara « illuminait l’avenir de la France », qu’il était « sa chance ». Cette « terre de demain » apparaît bien comme « l’atout maître » de la politique française.
Selon les États, les modifications apportées au régime d’occupation soviétique, à la suite des révélations de Krouchtchev au cours du XXe Congrès du Parti à Moscou (février 1956) et des informations concernant l’insurrection hongroise, ont présenté un certain nombre de variantes. Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
C’est un livre qu’il faut lire. Lire la suite
Faut-il s’arrêter à ce livre, dont l’auteur se défend d’avoir voulu faire un livre de combat, et qui pourtant est un réquisitoire sans pitié contre la colonisation ? Ou bien faut-il l’écarter, comme une œuvre partisane et passionnée, à laquelle la véhémence de la thèse ôterait tout intérêt véritable ? Lire la suite
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