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À propos de l'ouvrage de Jean-Pierre Boivin, L'organisation territoriale de la défense nationale.
Chroniques
Bibliographie
Cette thèse de doctorat s’attache à analyser et à expliquer le comportement de la « communauté politique » française dans une situation qui bouleversa les priorités qu’elle s’était fixées sur le plan extérieur et qui constituait un défi au système de valeurs auquel elle se référait à l’intérieur. Depuis 1919, la France souhaitait la consolidation du Traité de Versailles, et elle s’efforçait de mettre sur pied un système d’alliances continentales pour remplacer l’alliance russe par un nouveau « contrepoids à l’Est ». Cette politique reposait sur le maintien d’un front uni des vainqueurs de la Grande Guerre, et elle supposait que ni l’Allemagne ni la Russie ne sortent trop rapidement de leur isolement pour redevenir des grandes puissances européennes. Pour l’Angleterre, au contraire, un règlement européen supposait la participation de ces deux pays à la restauration des activités économiques du continent. Paris céda devant Londres. En avril 1922, les puissances européennes se rencontrèrent à Gênes pour remettre sur pied les échanges économiques du continent, avec la participation de l’Allemagne et de la Russie, qui faisaient ainsi leur rentrée dans le concert européen. Cette conférence échoua, mais elle entre dans l’histoire en raison d’un événement qui se déroula en marge des négociations officielles : à Rapallo, à quelques kilomètres de Gênes, l’Allemagne et la Russie signèrent un accord de reconnaissance diplomatique et de coopération économique. Lire la suite
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage… Certes, la hiérarchie militaire peut, dans une certaine mesure, trouver quelque consolation à voir reposer la responsabilité du drame de Dien Bien Phu sur la hiérarchie civile qui, à Paris, présidait aux destinées de la IVe République et s’était arrogé, à ce titre, la conduite de la guerre en Indochine ! Lire la suite
Ce livre aurait-il été arrêté à la page 300 que rien ne viendrait étayer la rumeur suivant laquelle Michel Jobert aurait voulu lui conférer le caractère d’une déclaration de candidature à un « destin national ». Car, sauf en ce qui concerne les dix dernières pages, il ne s’agit que d’un recueil de souvenirs, rédigé par un haut fonctionnaire qui a vécu les vingt dernières années de notre histoire politique intérieure dans des cabinets ministériels et présidentiels, c’est-à-dire à des postes où un bon observateur savait plus de choses et pouvait mieux les comprendre. Lire la suite
Avec La science économique et l’intérêt général, John K. Galbraith nous présente le troisième et dernier panneau d’une vaste fresque de l’économie américaine. L’ère de l’opulence mettait en lumière le contraste entre la surabondance de la production privée et le dénuement des services publics. Le Nouvel État industriel décrivait de façon saisissante l’univers des grandes sociétés anonymes. Dans ce nouvel ouvrage – que bien des lecteurs américains tiennent pour le plus important des trois –, l’auteur reconstitue l’édifice de l’économie des États-Unis : le système de marché, milieu naturel des petites entreprises, où les dogmes néoclassiques du consommateur-roi et de la maximisation du profit conservent tout leur sens : le système planificateur, où les puissantes technostructures des firmes géantes, plus avides de croissance que de profit, manœuvrent le client, le public et l’État. Lire la suite
Tous les vingt-cinq ans, depuis l’an 1500, l’année jubilaire voit affluer à Rome les pèlerins du monde entier. À notre époque de jouissance et de consommation, où le monde veut évacuer de sa pensée tout ce qui est sacré, comment oser parler d’Année Sainte pour 1975 ? Pour nous en faire redécouvrir le sens et la portée, l’auteur se réfère d’abord à l’année sabbatique, l’année du « Jobel » (la corne de bélier qui servait aux Hébreux de trompette sacrée), année de repos à l’initiation du Créateur dans la Genèse. Selon la loi mosaïque, la terre était alors laissée en jachère et les pauvres attachés à sa culture pouvaient alors « respirer », se « ressourcer ». C’est à un semblable ressourcement que nous invite l’auteur des Dialogues avec Paul VI (Fayard, 1967). Lire la suite
Pourquoi une « sociologie » des relations internationales, alors qu’il existe déjà de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire diplomatique, au droit international ou aux institutions internationales ? Lire la suite
L’auteur paraît suffisamment sur les petits écrans – et les journaux périodiques impriment assez souvent son nom en conjonction avec le signe Datar (Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale) – pour que le lecteur reconnaisse facilement, dès qu’il a ouvert le livre, qu’il va s’agir d’un sujet qui lui est devenu familier. Cependant, d’avoir beaucoup entendu les différents médias parler d’aménagement du territoire, ne garantit pas aux Français une information complète et rigoureuse, surtout s’agissant d’un sujet particulièrement « sensible », qui éveille de nombreuses susceptibilités politiques, irrite les uns, enthousiasme les autres et concerne tout le monde. Dans cette optique, il n’est pas indifférent que le « patron » de cette nouvelle discipline, Jérôme Monod, se soit fait le porte-parole de sa Délégation pour en expliquer les véritables objectifs, exposer les réalisations qu’il a d’ores et déjà menées à bien et évoquer les perspectives de l’action future. Lire la suite
Dans un long et riche ouvrage qui se lit comme un roman, Cornélius Ryan relate la bataille d’Arnhem de septembre 1944 dont Montgomery espérait bien qu’elle serait décisive et mènerait à la fin de la guerre sur le front de l’Ouest avant le début de 1945. Il le fait suivant sa méthode habituelle que certains ont appelée « pointillisme historique » et qui consiste en des témoignages ponctuels dans le temps et dans l’espace, d’importance variée, parfois très secondaire. Lire la suite
En dehors de son classique Annuaire des armements mondiaux, l’Institut international de Stockholm pour la recherche de la Paix (SIPRI) publie en cours d’année toute une série d’ouvrages consacrés à des problèmes particuliers. L’un d’eux, paru en juillet 1974, se préoccupe de la prolifération nucléaire dans le monde. Il s’agit d’une série de communications, d’une très haute tenue technique, présentées à l’occasion d’une réunion organisée par l’Institut pour faire le point de l’exécution du Traité de non-prolifération (TNP) signé en 1970 par 82 pays. Cette réunion, dans l’esprit des organisateurs, avait, dans une certaine mesure, pour but de préparer la Conférence qui, cette année, doit se saisir officiellement de ce sujet. Lire la suite
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